Un voyage en préparation [PV Ambre]

Je m'ennuyais. C'était terrible à a dire mais malgré l'agitation qui régnait autour de moi, je m'ennuyais. Mon frère avait eu l'idée d'organiser une fête en l'honneur de notre clan auquel était convié des vampires puissant du monde mais tout cela ne me plaisait pas tellement. Des rumeurs inquiétantes me parvenaient sans cesse du vieux continent. Les vampires anglais semblaient en bien mauvaise postures face à une troupe de Hunters qui ne cessaient de les pourchasser. Je savais que partout dans le monde des unités anti-vampires avaient vu le monde mais ils n'avaient jamais encore osés s'attaquer directement à un clan aussi puissant que celui qui vivait à Londres.
Me levant du trône qui était posé dans la grande salle, je me dirigeais vers la terrasse qui donnait sur le désert et le Nil à nos pieds. Faisant signe aux gardes de me laisser tranquille et d'empêcher tout le monde d'entrer, je m'appuyais sur la rambarde et plongeait mes yeux dans le paysage. Nous avions construit se manoir sur les bords du Nil et l'avions protéger de grands rempart. Il était la réplique exactement du palais dans lequel j'avais grandis à Alexandrie et les humains pensaient que nous étions des égyptiens fortunés en mal de l'ancienne Égypte. D'un côté ils n'avaient pas tord, l'Égypte de mon enfance me manquait terriblement et je ne pouvais m'empêcher de ne me sentir à l'aise qu'ici protéger par ces murailles à l'abri du monde actuel qui, au fond de moi, me faisait peur.
Le monde avait tellement changé, je n'en revenait toujours pas. A notre époque nous étions un des peuples les plus puissant du monde et certainement celui avec la plus grande culture. Rome nous menaçait bien évidemment et avait également fini par nous vaincre mais nous restions une grande province guerrière et culturelle. Nos flottes armées étaient redoutées dans le monde entier mais mon père, le général romain Marc-Antoine, n'avais jamais voulu écouter ma mère et avait préféré affronter les légions d'Octave sur terre.
Nous avions perdu la guerre et mes parents s'étaient suicidés, nous laissant, moi et mes frères, seuls face à ce monde que nous ne connaissions pas encore.

Secouant la tête, j'ajustais ma grande robe blanche et les bijoux dorés de mes cheveux et respirait un bon coup, reprenant mon port altier. Je me devais de ne montrer aucun signe de faiblesses, jamais. Je devais me montrer aussi digne que ma mère avait su l'être et toujours suivre ses conseils.
Souviens toi toujours d'où tu viens Cette phrase résonnait maintenant dans ma tête depuis plus de 2000ans et ne me quittait jamais. C'était les derniers mots que ma mère m'avait dite avant que le serpent lui ôte toute vie d'elle...

Me tournant vers le garde qui venait d'entrer et de se prosterner face à moi, je l'écoutais m'annoncer que Ambre voulait me parler. Lui faisant signe d'entrer je regardais la jeune femme s'avancer vers moi tandis que je lui souris doucement.

Ecoutant avec attention tout ce que venait de me dire Ambre, je réfléchissais quelques secondes. Il me semblait bien évident que je ne pouvais pas laisser les Hunters s'en prendre aux anglais, ils étaient un de clans de vampires les plus puissant et il était intolérable qu'il puisse leur arriver quelque chose mais je me devais de prendre en compte certains élément qu'Ambre ne pouvais pas voir après seulement deux siècles sur cette terre. Mener une bataille n'était pas aussi simple, encore moins maintenant et je me devais d'attendre, pour voir commencer aller évoluer le combat pour être prête, correctement prête j'entends, au moment voulu. Jeter mes troupes dans la batailles auraient été une décision inconsidérée et j'étais plus que bien placée pour savoir les conséquences que cela pouvait entrainer.

Me dirigeant vers la table basse, j'attrapais deux verres de nectar d'ambroisie et en tendais un à Ambre. Lui souriant, je me tournais de nouveau vers le paysage pur qui s'étendait devant moi.


Faisant signe aux gardes de partir et de fermer la porte derrière eux, je posais mon verre puis mes deux mains sur le balcon de pierre.


Lui souriant tendrement, je lui caressais la joue d'un geste tendre. Ambre était devenue comme une sorte d'enfant pour moi, et je ne tenais pas à voir des soucis s'afficher sur son visage.


Hélas ce que je ne disais pas à Ambre, c'était qu'au fond c'était elle qui avait raison. Je savais que nous devrions partir à Londres du jour à l'autre. Les hunters se faisaient chaque semaines plus violents, plus destructeurs et bientôt arriverait le moment ou ils tueraient un leader vampire et la, je n'aurais pas d'autres choix que de partir en campagne de guerre.

Attendre. Voilà un mot qui est devenu plus qu'horrible à mes oreilles. Faut croire qu'avec le temps, je suis devenue eternellement impatiente, ce qui peut être horriblement dur pour un jeune vampire qui a encore toute l'eternité devant lui. Cela fait 400 ans que j'attends quelque chose d'inconnu et, cela, en vain...

Attendre. Comment pouvons nous rester à attendre le bon moment pour agir alors que les hunters tuent et traquent de plus en plus chaque jour. Depuis qu'ils n'ont plus aucune peur de nous, nous sommes comme vulnérables face à leurs armes.
Je n'ose pas le dire à Cléopâtra mais, si notre clan, le plus grand et puissant de tous, attend pour agir et n'ose pas attaquer les hunders au centre même de leurs machinations... Que deviendront les autres qui n'ont reçu aucune aide de notre part entre temps? Devons nous laisser mourir des centaines des notres?

AMBRE -baissant les yeux en signe de respect
Comme vous le souhaitez... Votre sagesse est bien plus grande que la mienne alors, je suppose que vous avez raison.

Marquant une courte pause, je lève mes yeux vers Cléopâtra. L'inquiétude baignant encore dans ces derniers, je me contente de murmurer avec peine ce mot qui m'horrifie.

AMBRE
Attendons donc mais, que pensez vous dire pour atténuer les meurs? Les votres attendent un discours de votre part. Il semblerai qu'ils souhaitent être rassurés par leur reine en personne.

J'avais pleinement conscience de décevoir Ambre mais je savais que je n'avais pas d'autres choix. Rattrapant mon verre, je montrais de mon autre main la salle remplie de vampires. Tout les chefs de clans étaient présents, tous sauf ceux français et anglais. L'entente avec la chef des français n"étaient pas au beau fixe et elle n'était plus la bienvenue ici et les anglais étaient bien occupés.


Soudain, j'entendis un garde approcher doucement de la terrasse. Lui demandant sèchement pourquoi il se permettait de nous interrompre, il me tendis une missive qui provenant semblait-il de Londres. A peine avais-je touchée la lettre que je sentis qu'elle ne pouvais être emplie que de mauvaises nouvelles, cela ne pouvait en être autrement, mon instinct me le disait. Et l'ouverture de cette dernière me le confirma. Le clan Anglais réclamait d'urgence mon intervention après la mort du frère de leur chef et d'un émissaire égyptien envoyé la bas. Ambre allait pouvoir être heureuse finalement, le clan Égyptien Royal se rendrait à Londres pour mener la guerre. Chuchotant à l'oreille d'un garde de prévenir l'assemblée que j'allais faire une déclaration, je faisais signe à Ambre de me suivre. je savais qu'elle ne comprenais rien à ce qui se passais mais elle allait l'apprendre avec les autres.

Sortant de la salle je m'avançais vers mon trône au milieu d'une marrée de vampire inclinés. Montant les quelques marches qui me permettaient d'accéder prés du siège, je regardais les vampires d'un rapide coup d'oeil leur disant de se relever.


Ma déclaration fut suivit d'une nuée d'applaudissement et de nombreux vampires appuyaient de hochement de tête mes paroles. Descendant du trône, je partis dans un regard vers mes appartements en faisant un signe leger à Ambre au passage pour qu'elle me suive.

Voyant Ambre arriver à mon niveau, je ralentis le pas pour qu'on soit à la même allure. Normalement je ne marchais jamais à la même hauteur des gens, mais pour Ambre, je faisais souvent exception. Elle n'était pas comme tout les autres, je ne la considérais pas comme un sujet.
Entrant dans ma chambre, je fais signe à Ambre de fermer la porte derrière elle et me tourne vers mes servantes pour leur demander de préparer mes grandes robes d'apparat pour le voyage.


Bien sur je ne pouvais pas m'imaginer partir qu'avec mes soldats, cela n'était pas digne de moi, la suite devait suivre, ne serais-ce que pour montrer le faste de notre clan. Me retournant vers Ambre une fois les servantes affairées à sortir mes robes luxueuses, je lui dis:


C'était un rôle autrefois prestigieux dont le privilège n'était accordée qu'a la grande prêtresse d'Alexandrie ou à une personne très importante. Elle gérait tout la cours et la suite de la Reine et pouvait ainsi contrôler tout ce qui arrivait près de souveraine. J'espérais qu'Ambre accepterais, à Londres j'aurais bien besoin de quelqu'un qui contrôlerait tout ce qui se passerait autour de moi et je ne voyais qu'Ambre, malgré son jeune âge pour avoir accès à cette fonction.


M'avançant vers la robe que venait de poser une servante sur le lit, je la pris dans mes bras et la lui tendis.


Cette robe représentait tellement de chose pour moi... Et puis elle était tout simplement magnifique. Blanche et dorée avec une légère traine, elle avait un bijoux intégré qui montait jusqu'au coup avec une forme de fleur de lotus qui faisant qu'on ne pouvait qu'avoir un port de reine avec.

Souriant doucement à Ambre, je la regardais s'observer dans une glace avec la robe de ma mère. Pourtant elle ne semblait toujours pas vouloir accepter ce présent qu'elle qualifiait pourtant de grandiose. J'y tenais pourtant, il me semblait que je n'avais plus besoin de me sentir portée par l'âme de ma mère alors que au vu de la fonction que je devais donner à Ambre et à la guerre qui nous attendait elle pourrait en avoir besoin. Mais ce que je n'oserais jamais avouer était que je pensais à la façon dont la guerre pourrait finir. Il n'était pas certain que nous gagnions et dans ce cas la, le clan aurait besoin d'une reine et dans le cas ou mes frères ne pourraient reprendre la direction, c'était à Ambre que je comptais donner le poste. Le trône de Reine serait quand à lui vacant et même si cela serait dur pour Ambre de ce faire respectée vu son âge, je pensais également à l'éduquer pour cette place. Pourtant je ne pouvais y dire et ce fut pourquoi je me contentais de sourire et de lui dire d'une douce voix en m'approchant d'elle et en la tournant de nouveau vers la glace, robe devant elle.


Lachant les mains de la robe, je la lui laissais tenir de nouveau.


J'avais pris un ton autoritaire qui ne tolérerais aucun refus, même si je ne lui ordonnais pas vraiment, je souhaitais vraiment qu'elle accepte.


Me retournant pour choisir la robe d'apparat que je choisirait je dis dans mon dos à Ambre

M'avançant dans la salle, je ne peux ignorer la rumeur qui cours. Les vampires sont heureux de partir combattre et ils pensent que j'aurais du prendre cette décision bien avant que ces incidents arrivent. Je pouvais aisément comprendre leur point de vue mais ils ne comprenaient pas ce qu'être Reine pouvait engendrer. Saluant au passage à quelques vampires que je connaissais depuis longtemps, je me dirigeais vers mon frère, Ptolémée Philadelphe pour savoir s'il comptait prendre la tête des armées au niveau stratégie. Les relations entre nous étaient toujours particulièrement tendues car je n'étais pas sans savoir parfaitement qu'il m'enviait au plus au point et qu'il ne rêvait que du trône à la tête des vampires. Hélas la tradition voulait qu'une Reine y siège, et je tenais aux traditions. Flegmatique, il était néanmoins passif et ne s'opposerait jamais à moi ni à mes décisions et c'était la raison pour laquelle je tenais à ce qu'il prenne la tête du gouvernement stratégique des batailles, son expérience serait des plus utiles à tout les vampires des autres clans qui souhaitait un jour apprendre ce que valait la vraie stratégie offensive et défensive

M'asseyant à côté de lui, je lui dis d'un air fermer que nous aurons besoin de lui. Bien sûr je savais parfaitement qu'il dirait oui, et je ne lui aurais pas vraiment laissé le choix. Alors qu'il accepte, il me fait remarquer que dans la salle on chuchote que la Reine n'est plus très seine d'esprit de choisir une jeune vampire comme conseillère personnelle en ces temps de guerre. Me levant et tournant le dos à mon frère, je rejoingnit mon trône d'un air contrarié et la tête bien haute. Dans l'assistance les vampires se raidirent. Faisant signe à Ambre de venir près de moi, en bas des marches qui montent aux trône, je pris mon ton le plus dur.


Je sentis un frisson parcourir le public, je n'étais pas du genre à me faire marcher sur les pieds et je n'étais pas à mes premières exécutions pour cause de désobéissance.


Ne voyant personne s'avancer ni même parler, je ne pu m'empêcher de dire d'un air sarcastique puis après sérieux et dur


Descendant, je fis signe aux gardes que je me retirait avec mon conseil, je fis signe à tout les vampires qui me conseillait dans divers domaine de me suivre. Dans le couloir qui menait à l'immense salle du conseil, je fis signe à Ambre de me rejoindre.


Avançant dans la salle du Conseil jusqu'a trône ou je pris place entre les deux petits trône ou se plaçaient mes frères, je me dis que nous devions paraitre bien majestueux assis comme des anciens souverains dans la salle même ou ma mère et mon père siégèrent de même que César trois millénaire auparavant.